Le ciel est plat. La terre est très plate. Et entre le ciel et la terre s’étend bien droite, sans un virage sur près de cinq-cents kilomètres, la route d’asphalte à double voie qui traverse Utabolinda : la nationale 127.
C’est un ciel de plomb d’un bout à l’autre de l’année, une terre rouillée d’un bord à l’autre de l’horizon, une végétation très verte, d’un vert que l’humidité rend presque phosphorescent, de part et d’autre de la route qui est d’un beau noir luisant et où passent surtout des camions, à toute allure ; mais certains s’arrêtent parfois pour un sandwich à la viande et de l’essence, car Utabolinda possède une pompe.
Les nuages crèvent à heure fixe. Une pluie lourde, lente, parfumée tombe chaque jour que Dieu fait, vers midi. Elle ne dure pas, le couvercle de plomb se referme aussitôt.
Les nuages se dissipent seulement à l’approche de Noël. Pendant quelques semaines, on aperçoit alors le soleil, le bleu du ciel et, pendant la nuit, la voie lactée parallèle à la route qu’elle rejoint à l’infini et dont elle semble un reflet en miettes balayé par le vent.
Sinon, rien. Un temps réglé. Hiver comme été, douze heures d’un gris aveuglant qui fait beaucoup de rides autour des yeux ; des crépuscules brefs, insignifiants ; et douze heures de ténèbres, sans une étoile, sans autre chose que les feux des camions filant dans un sens ou dans l’autre, le néon criard de la pompe et, par intervalles, une vague lueur de lune.
La route constitue la rue principale d’Utabolinda. La ville s’est développée le long de ses bas-côtés, à son rythme. Là se trouvent la quincaillerie, la pharmacie, les deux bars-tabacs (ils se font face : « un sur chaque rive », comme disent les gens d’ici), la coopérative agricole, la banque, le garage, l’épicerie, le salon de coiffure pour hommes et femmes. Au centre s’élèvent les murs de craie de la distillerie moderne qui a remplacé l’ancienne. Derrière, ce ne sont que des chemins de pierres. L’un d’eux mène à une place paresseuse où se font face la mairie flanquée de l’école et l’église badigeonnée d’un jaune de pâtisserie, pleine d’obscurité, de saints aux joues roses et de volutes d’or. La place elle-même abrite un arbre centenaire, des chiens, quelques pigeons, un kiosque à musique où plus aucune musique ne joue, et la statue d’un homme, grandeur nature, qu’a taillée le marbrier du cimetière ; pas l’actuel, son père. Elle se dresse de façon héroïque sur un socle en ciment entouré d’une petite grille mangée de rouille. À première vue, on dirait un monument aux morts pour la patrie. Cependant, à ceux qui s’en approchent, la silhouette cambrée offre le spectacle d’un élégant veston de ville piqué d’un œillet, assorti à un pantalon digne d’un danseur de tango. Deux revolvers pendent à la ceinture. Le chapeau à bord cassé évoque Chicago ; et le bras droit plié sur l’abdomen, l’empereur Napoléon. La plaque de bronze dit : « À Joaõ-Cristobaldo Coutinho-Guedes, ses concitoyens admiratifs. »
De l’avis général, l’œuvre n’est guère ressemblante. Trop stylisée, juge-t-on. Trop dans le goût « de la ville à l’époque » : des traits anonymes, dynamiques, taillés à la serpe. Une esthétique de véhicule de course. Joaõ-Cristobaldo Coutinho-Guedes, que tout le monde appelait et appelle encore Caco, avait plutôt un corps trapu, un faciès buté d’Indien. Mais le monument rend bien l’idée, admet-on, et c’est là l’essentiel.
Le caractère de Caco change.
Sa maîtresse ne rapporte pas assez, elle l’irrite ;
il la tue et en prend une autre.
Comme beaucoup d’enfants du pays, ce Caco partit tenter sa chance ailleurs. Il s’engagea sur la route, m’apprit-on, après une jeunesse turbulente et une terrible scène sous le toit paternel. Il alla à Belo Horizonte, dans l’état de Minas Gerais, et poussa jusqu’à la capitale, Rio de Janeiro, distante de 2 753 kilomètres.
En ce temps-là, la route n’était pas encore asphaltée, des chars à bœufs la sillonnaient. Caco fit sans doute une partie du chemin à pied. Sa mère lui avait donné une gourde, de la viande séchée, de sages conseils, mais pas d’argent. Caco se débrouilla. Rio l’attirait énormément. La mer l’intriguait : il imaginait que les vagues s’écartaient pour faire couler les bateaux qu’elles n’aimaient pas. Enfin, il aperçut au sommet du Corcovado la statue toute neuve du Christ Rédempteur.
Au début, il se contente de survivre. On est maçon dans sa famille : il se fait maçon. Puis coursier, docker. Il se bat et court les filles. Comme il est assez laid, et qu’il parle portugais avec l’accent chantonnant du Nord-Est (de l’intérieur du Nord-Est), il doit mettre les bouchées doubles. Peu à peu, il conquiert des galons dans une bande du quartier de Lapa. Il achète un costume, une canne de jonc, un Panama. Il avait un couteau ; il a un rasoir, puis un Colt à crosse de nacre. Et il s’en sert. Si bien qu’on le remarque.
En 1934, il devient troisième canon (c’est l’expression) d’un personnage important. L’homme touche à la politique ; il est abattu. Dans la fusillade, Caco reçoit sa première « vraie » blessure ; il en garde une jambe raide. Il se cache un temps sur les hauteurs de Laranjeiras, puis à Niteroi où il a une maîtresse. Son caractère change. Sa maîtresse ne rapporte pas assez, elle l’irrite ; il la tue et en prend une autre. Un Nègre de la place Onze raille ses manières ; il le tue. Il tue aussi tous les coqs dont le chant dérange son repos. Quand il reparaît dans les cabarets de Lapa, les gens s’écartent. On le respecte. On murmure que sa blessure « lui a aiguisé la tête ». Il a appris – il en a eu le temps – à tirer des deux mains.
Deuxième canon, premier canon, et à la solde de gens de plus en plus puissants : Sébastiaõ da Pena, dit la Coquille, Oto Evaldo Neto, des champs de courses, Max da Silva-Pinto, protection, alcool de contrebande et loteries clandestines, Rogerio Cara-da-Vaca, le Docteur, qui a des amitiés boliviennes et fait dans l’immobilier. Un peu de leur pouvoir rejaillit sur lui. Mais Caco ne passe jamais chef. Il n’en a pas le tempérament. Il n’y tient pas. Il estime qu’il mène « la belle vie ».
Vingt ans plus tard, il fait ses comptes et rentre à Utabolinda. Des journaux nationaux y parvenaient chaque mois, qui relataient ses exploits. Ses concitoyens savaient la durée de chacun de ses emprisonnements, le nombre de ses cicatrices comme l’identité de ses victimes. L’imagination faisait le reste. Il fut accueilli avec les honneurs.
C’était alors un quinquagénaire prudent, au cheveu gominé, à la moustache fine. Une chaîne en or barrait la soie de son gilet. Il y eut un banquet où on le plaça à la droite du maire.
Les enfants, comme tout
ce qui dure, l’effrayaient.
Les beautés locales ne tenaient pas la comparaison
avec ses souvenirs.
Son premier soin fut d’orner d’un bouquet de roses en porcelaine la tombe de ses parents ; il ne s’était pas déplacé pour leurs obsèques. Puis il entreprit d’agrandir et d’embellir la modeste maison familiale. Il dirigeait lui-même les travaux, d’une voix sèche, relevant souvent ses manches afin d’empoigner la truelle, de lisser du ciment : il trouvait du plaisir à constater qu’il lui restait quelque chose de la pratique du métier. Puis il se lassa. Alors que tout n’était pas fini, il renvoya les ouvriers.
Il attendait la nuit en fumant le cigare, sur un fauteuil placé devant sa porte. Il se pliait au rythme du coin. Il caressa l’idée d’acheter une automobile ; mais pour aller où ?
Au début, une lettre lui parvenait toutes les deux semaines ; l’enveloppe mauve laissait deviner une femme. Comme il ne répondait pas, on cessa bientôt de lui écrire.
Les notables voulaient l’établir. Ils lui présentèrent des partis avantageux, et il y réfléchit sérieusement. En vérité, s’il avait eu de nombreuses maîtresses (plus qu’aucun homme d’Utabolinda n’en aura jamais), il n’avait su vivre longtemps avec aucune. Les enfants, comme tout ce qui dure, l’effrayaient. Les beautés locales ne tenaient pas la comparaison avec ses souvenirs. Il en fut de ses fiançailles comme de l’automobile.
La fenêtre de sa chambre ouvrait sur les champs. Il oublia définitivement d’en fermer les volets. Son regard errait sur le vide de la plaine. Il se rappelait la géographie chaotique que découpe la baie de Rio, plantée de forêts abruptes et de hauts immeubles, il se remémorait le grondement des tramways sur les arches de Lapa, les trottoirs de Flamengo ou du Catete où ondulent des mosaïques blanches et noires sur lesquelles claquent les talons des filles, les nuits de Carnaval pleines de vapeur d’éther, un patio de Petrópolis où il avait pas mal gagné aux dés, les losanges colorés d’une certaine fenêtre.
Il se liait peu. Le dimanche, il se promenait du côté de l’église, le nez en l’air, sans en franchir le seuil. Insensiblement, il se mit à boire, de la bière, de la cachaça, du cognac de Pernambuco. Il fréquentait un soir l’un des bars d’Utabolinda, un soir l’autre, quoiqu’il lui en coûtât de traverser la route.
Lorsque le maire mourut, il fut question de lui proposer le poste.
Un 17 février, alors qu’il graissait par habitude ses revolvers dans sa cuisine, il sentit une larme couler sur sa joue. Il regarda l’éphéméride accrochée à un clou, au-dessus du garde-manger : c’était un 17 février qu’il avait rempli son dernier contrat. Il revit des détails : le porche sombre où il s’était placé en embuscade, l’air ahuri de l’homme s’écroulant comme au cinéma dans une lumière de réverbère, le crâne dégarni qu’avait fait éclater le coup de grâce. La larme trouva son chemin ; le lendemain, il convia tout le village à une fête sous les lampions, qui fut très gaie. Elle eut tant de succès qu’il en donna une autre l’année suivante ; on dansa jusqu’à l’aube. Et la coutume s’établit de commémorer ainsi, dans les derniers jours de février, son vingt-quatrième et dernier meurtre officiel.
Les années passèrent. Les larmes revinrent. Caco avait grossi. S’il s’épanchait volontiers, il buvait davantage. L’ivresse le poussait certains soirs dans des récits compliqués où figuraient tous les premiers, seconds et troisièmes canons de Rio, qui n’était plus la capitale, car on avait construit Brasilia. Il en sortait très triste. Sa tristesse faisait peine à voir. « Nous étions des tueurs intègres », disait-il. Il jurait. Autour de lui chacun hochait la tête. Et l’on trouvait injuste qu’un homme de son mérite, de ses qualités, unique gloire de la ville, sombrât ainsi dans la déchéance de l’oisiveté.
Il fut décidé secrètement dans une arrière-salle de lui offrir une ultime joie, comme un hommage. On chercha alors dans la région un notable ayant quelque différent qu’il pût régler. Ou un riche mari déshonoré. Sous peine d’offenser Caco, il fallait que l’affaire parût sérieuse.
On interrogea les grands propriétaires terriens des environs. Don Oswaldo da Pontacruz se rappela enfin (on l’y aida) une vieille dette impayée et la réponse évasive, voire insultante à mesure qu’on l’échauffait, qu’il avait essuyée quand il avait encore voulu, il n’y avait pas six mois, recouvrer son argent. Qui avait osé « manquer » de la sorte à un homme dont la fazenda ne comptait pas moins de deux mille bêtes à cornes ? C’était le coiffeur : Ildefonso Ferreira.
Le coiffeur n’était pas aimé. Il consentait lui-même, mais à fort intérêt, de petits prêts aux commerçants. On le soupçonnait aussi, au simple jugé de son état, de mœurs contraires à la morale chrétienne. Il n’avait pas en tout cas de famille à charge. Le choix parut excellent.
Caco accueillit la proposition avec toute la gravité nécessaire. Il marchanda le prix pour la forme, serra quelques mains, puis partit astiquer ses revolvers. Il voulut se faire beau, mais le gilet ne fermait plus, la veste craquait aux entournures. Dans la boutique du coiffeur, il fit feu une, deux, trois, quatre fois. Le coiffeur réussit à s’enfuir, indemne, par la porte du fond qui donnait sur une courette où pendait du linge. En revanche, son aide et un client dont il n’avait pas fini la barbe furent touchés. Et si l’aide s’en tira avec une attelle à la cuisse, le client mourut dans la nuit.
Caco se laissa emmener comme un enfant par le chef de la police. Il murmurait : « Mes mains, mes yeux... » On se rappela qu’il avait soixante-seize ans, que ses doigts tremblotaient, qu’il n’y voyait plus bien, même quand il plissait les paupières comme un Chinois. Ses gémissements emplirent l’unique cellule d’Utabolinda, installée au rez-de-chaussée de la mairie.
Le conseil municipal se réunit en session extraordinaire. Un mort innocent, cela méritait la pendaison. Mais par ailleurs... Nul n’ignorait que la route diffusait les nouvelles mieux qu’un transistor : Utabolinda, « si on laissait faire », serait vite la risée de la province, du pays, peut-être de l’Amérique du Sud tout entière. « Pour notre réputation, dit le pharmacien qu’une dette de six mille cruzeiros liait au coiffeur, pour la santé morale de notre ville, il faut autoriser Caco, dont la carrière fut toujours exemplaire, à achever sa tâche. Ensuite... » L’avocat se récria : il avait sa plaidoirie en tête. On délibéra longtemps. Par la porte de bois fendu, on entendait la voix de Caco ; il était maintenant comme un fauve en cage. Enfin le pharmacien conclut ; il fut très émouvant.
On remit le prisonnier en liberté. Provisoire. Il avait juré de se rendre aux autorités sitôt la besogne accomplie, prononçant son serment avec une certaine impatience, et même de la hauteur, comme si la chose allait de soi. Et la traque commença. Elle dura trois jours et deux nuits.
Caco traînait sa jambe raide d’un côté à l’autre de la route à la poursuite du coiffeur. Sans attendre la décision du conseil municipal, celui-ci avait cherché à négocier, à fuir, en vain : personne ne voulait l’entendre, on lui avait refusé un cheval, on l’avait empêché de monter dans le car, on avait repoussé les cruzeiros qu’il offrait en échange d’une carabine, et il se cachait où il pouvait : dans une grange, une cahute, sous un tracteur.
Le tueur tirait souvent pour un rien, sur une ombre, un reflet. On enferma les enfants à l’abri. Les Colts démolirent une devanture, puis un balcon et sa cargaison de plantes grasses, puis le dossier d’un banc et une bicyclette. Ils ouvraient dans les murs des trous de la taille d’une noix de coco. Des éclats de pierre éborgnèrent l’épouse de l’épicier. Les revolvers crevèrent aussi le radiateur d’un camion. Ils estropièrent un mulet. Ils faisaient un vacarme d’enfer.
Pour la première fois depuis leur installation, les lampadaires électriques d’Utabolinda brillèrent jusqu’à l’aube. À intervalles presque réguliers, Caco repassait chez lui faire provision de munitions.
Le second jour, parce qu’il l’avait connu gamin, un vieux osa lui proposer sa paire de lorgnons à monture d’écaille. L’univers se précisa, mais Caco n’avait toujours pas l’entier contrôle de ses mains. Le coiffeur entra plus de douze fois dans sa ligne de mire ; Caco le rata à moins de quinze pas. La population s’ingéniait pourtant à le seconder. On employait tous les moyens que sa susceptibilité autorisait. Les gens l’aiguillaient, l’un s’exclamait devant lui, en y mettant beaucoup de naturel : « Oh, j’ai aperçu le coiffeur auprès du lavoir » ; et un autre : « Il paraît que le coiffeur mendie du riz derrière la véranda de Teresinha » ; ou encore : « N’est-ce pas notre coiffeur qui file là-bas, à la lisière du champ de maïs ? »
Caco s’écriait en retour : « Où ça ? Où ça ? » On débusquait la cible, on la rabattait dans sa direction et on se jetait vite à couvert par crainte des balles perdues. La ville déplora malgré tout deux nouveaux blessés. Si bien qu’au matin du troisième jour les femmes s’assemblèrent dans l’église pour prier la Vierge de Miséricorde et San Cristobaldo do Canivelo qu’on invoque dans les cas très difficiles.
Le coiffeur jouissait d’une veine à peine croyable. Il fallait avouer également que Caco n’était plus l’homme qu’il avait été. La poussière lui faisait un masque rougeâtre. Ses doigts étaient noirs de poudre. La fatigue n’arrangeait rien. Il soufflait. On craignit pour son cœur.
Le coiffeur jouissait d’une veine à peine croyable.
Il fallait avouer également que Caco n’était plus l’homme qu’il avait été.
La fatigue n’arrangeait rien.
Alors les habitants d’Utabolinda acculèrent le coiffeur à coups de pierres contre le mur rose de l’ancienne distillerie, dont il subsiste aujourd’hui un pignon. Ils l’assommèrent. Ils lui ligotèrent les mains, lui entravèrent les chevilles et camouflèrent de leur mieux les bouts de corde qui dépassaient. Puis ils glissèrent une planche dans son dos, sous les vêtements, afin qu’il se tînt droit contre une borne. Et ils s’éloignèrent de dix bons mètres.
Il y avait foule aux fenêtres. Pour mieux voir, certains avaient escaladé la pente des toits. Caco, que l’on avait habilement guidé jusque-là, s’approcha à une distance judicieuse. Il tira. Il s’approcha encore. Il vida ses barillets : le coiffeur était mort.
« Voilà. Je l’ai eu », dit-il, tandis que s’élevaient des vivats.
Et il tint parole : il tendit au chef de la police, qui comme tout le monde suivait la scène de près, ses poignets joints, afin qu’il lui passât les menottes.
Le soir même, Utabolinda improvisa un bal, on perça plusieurs barils d’alcool de cane, on s’enivra délibérément. Dans sa cellule, Caco trinqua avec son commanditaire. Il offrit son salaire aux pauvres et remboursa les dommages qu’il avait pu causer. Son procès eut lieu un mois plus tard. On le pendit en grande pompe, comme il le méritait.
Il repose aujourd’hui auprès de ses parents, sous le bouquet de fleurs en porcelaine dont il leur avait fait l’hommage.
Un tiroir de la mairie conserve toujours les gros Colts, le gilet, la chaîne en or, ainsi que des coupures de presse jaunies qui le concernent. L’une d’elles s’accompagne d’une photo qui prouve combien la statue sur la place est peu réaliste.
On m’a montré ces reliques avant de me conduire à la maison de Caco. Rien n’a été touché à l’intérieur. Le conseil municipal parle aujourd’hui d’en faire un musée. ...
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