Mot du mois : Temps

LE MOT DU MOIS

Temps

« Le temps ressemble à un hôte du grand monde, qui serre froidement la main à l’ami qui s’en va et qui, les bras étendus, embrasse le nouveau venu. »

William Shakespeare

« Souviens-toi de la substance totale, dont tu participes pour une minime part ; de la durée totale, dont un court et infime intervalle t’a été assigné ; de la destinée, dont tu es quelle faible part ! »

Marc Aurèle

« Voilà qu’il m’a précédé de peu, en quittant ce monde étrange. Cela ne signifie rien. Les gens comme nous, qui croient en la physique, savent que la distinction entre le passé, le présent et le futur n’est qu’une illusion obstinément persistante. »

Albert Einstein (dans une lettre adressée à la famille de son ami Michele Besso, qui venait de mourir)

« Tant que tu vis, brille ! Ne t’afflige absolument de rien !
La vie ne dure guère. Le temps exige son tribut. »

Épitaphe de Seikos (Ier ou IIe siècle)

-– Mon ami, dit Valentine, le comte ne vient-il pas de nous dire que l’humaine sagesse était tout entière dans ces deux mots : Attendre et espérer !

Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo

« Vouloir être de son temps, c’est déjà être dépassé. »

Eugène Ionesco

« Le temps est un enfant qui s’amuse, il joue au trictrac. À l’enfant, la royauté. »

Héraclite

« Les deux guerriers les plus puissants sont la patience et le temps. »

Léon Tolstoï

« Je ne suis pas allé sur la Lune, je suis allé beaucoup plus loin – car le temps est la plus longue distance entre deux endroits. »

Tennessee William

« C’est le temps que tu as perdu pour ta rose qui rend ta rose importante. »

Antoine de Saint-Exupéry 

« Nous ne nous tenons jamais au temps présent. Nous anticipons l’avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours ; ou nous rappelons le passé pour l’arrêter comme trop prompt, si imprudents que nous errons dans les temps qui ne sont point nôtres et ne pensons point au seul qui nous appartient, et si vains que nous songeons à ceux qui ne sont rien, et échappons sans réflexion le seul qui subsiste. C’est que le présent d’ordinaire nous blesse. Nous le cachons à notre vue parce qu’il nous afflige, et s’il nous est agréable nous regrettons de le voir échapper. Nous tâchons de le soutenir par l’avenir et pensons à disposer les choses qui ne sont pas en notre puissance pour un temps où nous n’avons aucune assurance d’arriver. Que chacun examine ses pensées, il les trouvera toutes occupées au passé ou à l’avenir. Nous ne pensons presque point au présent, et si nous y pensons, ce n’est que pour en prendre la lumière pour disposer de l’avenir. Le présent n’est jamais notre fin. Le passé et le présent sont nos moyens, le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre, et nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais. »

Blaise Pascal, Pensées



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