Des détenus regardent à l'extérieur d'une cellule dans le centre pénitentiaire de Quezaltepeque. En 2016, le gouvernement a mis en place une série de « mesures extraordinaires » destinées à endiguer la violence des gangs, telles que la suspension des visites, la coupure des télécommunications et la fin des récréations pour les prisonniers. Dans une prison aussi surpeuplée, les préoccupations en matière de droits humains sont nombreuses, les conditions de vie étant notamment un terrain propice aux maladies contagieuses.
Ce projet s’intéresse au célèbre gang Mara Salvatrucha (MS-13) et à son rival, le gang Barrio 18, au Salvador et illustre le contrôle que ces groupes exercent sur la société salvadorienne, la violence de leurs actions et la douleur causée par les pertes qui en résultent.
Lorsque le président américain Donald Trump a affirmé que les « caravanes » de migrants d'Amérique centrale abritaient des « criminels », j’ai voulu mieux comprendre la vie que ces personnes exilées laissaient derrière elles. Je voulais également montrer à quel point le Salvador est devenu un pays dystopique, où l'ampleur et la sauvagerie de la violence ne ressemblent à rien de ce que la plupart d'entre nous ont jamais connu.
Meurtres, disparitions, extorsions, menaces de mort… Une culture de la peur imprègne les quartiers contrôlés par les gangs et s'infiltre dans tous les aspects de la vie. Les jeunes grandissent dans des conditions proches de la guerre et sont souvent socialisés par et dans les gangs. Et le revenu moyen y est inférieur de moitié à celui constaté dans le reste du pays. Avec un effondrement total de la confiance dans l’état et une population terrorisée, il n'est pas difficile de comprendre pourquoi tant de personnes considèrent l'émigration comme la seule issue.
Mon espoir, avec ce travail, est d'amplifier les voix des Salvadoriens qui se battent pour les droits humains fondamentaux, la sécurité pour leurs familles et une vie meilleure pour leurs enfants. Le niveau de violence a varié au fil des ans, mais le taux d'homicides y a toujours été l'un des plus élevés au monde.
Le gouvernement a obtenu un certain succès en ramenant le nombre de meurtres de 17 par jour en 2015 à 2 en mars 2020. Mais l'explosion de la violence en mars 2022 – avec 62 meurtres liés à des gangs en une seule journée –montre à quel point le pays est encore instable.
Membres de gangs détenus dans l’unité de police de Soyapango à San Bartolo, San Salvador.
Des détenus regardent depuis une cellule surpeuplée tandis qu’un agent pénitentiaire portant une cagoule monte la garde au-dessus. Centre pénitentiaire de Quezaltepeque, El Salvador.
Un homme prépare des cercueils dans son atelier sous
le regard de sa chèvre à San Salvador.
Des détenus prient pendant un sermon au Penal San Francisco Gótera. La prison encourage la dénonciation de la vie de gang et le passage à la spiritualité, sous la forme d’un programme de changement chrétien.
Des membres du gang MS-13 jouent à un jeu dans leur cellule
des Bartolinas Policiales de Lourdes, à Colón, San Salvador.
Un membre du MS-13, âgé de 27 ans, au centre pénitentiairel de Chalatenango.
Un prisonnier soulève une barre de fortune faite de bouteilles de soda
et de sable au centre pénitentiaire de
Chalatenango. Au moment de la prise de cette photo, l’établissement comptait plus de 1 500 prisonniers,
tous membres du MS-13.
Des détenues présentent leurs créations de mode dans le cadre du programme Yo Cambio (« Je change »), qui vise à réhabiliter les prisonniers du centre pénitentiaire de Quezaltepeque.
Les pompes funèbres préparent le cercueil pour la veillée funèbre d’un
homme de 37 ans tué dans une fusillade à moto à Colonia Santa Cristina,
Barrio Santa Anita, San Salvador.
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Ce projet s’intéresse au célèbre gang Mara Salvatrucha (MS-13) et à son rival, le gang Barrio 18, au Salvador et illustre le contrôle que ces groupes exercent sur la société salvadorienne, la violence de leurs actions et la douleur causée par les pertes qui en résultent. Lorsque le président américain Donald Trump a affirmé que les « caravanes » de migrants d'Amérique centrale abritaient des « criminels », j’ai voulu mieux comprendre la vie que ces personnes exilées laissaient derrière elles. Je voulais également montrer à quel point le Salvador est devenu un pays dystopique, où l'ampleur et la sauvagerie de la violence ne ressemblent à rien de ce que la plupart d'entre nous ont jamais connu. Meurtres, disparitions, extorsions, menaces de mort… Une culture de la peur imprègne les quartiers contrôlés par les gangs et s'infiltre dans tous les aspects de la vie. Les jeunes grandissent dans des conditions proches de la guerre et sont souvent socialisés par et dans les gangs. Et le revenu moyen y est inférieur de moitié à celui constaté dans le reste du pays. Avec un effondrement total de la confiance dans l’état et une population terrorisée, il n'est pas difficile de comprendre pourquoi tant de personnes considèrent l'émigration comme la seule issue. Mon espoir, avec ce travail, est d'amplifier les voix des Salvadoriens qui se battent pour les droits humains fondamentaux, la sécurité pour leurs familles et une vie meilleure pour leurs enfants. Le niveau de violence a varié au fil des ans, mais le taux…
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