Et si on plongeait ? 20 000 lieues sous les mers, promis, mais avant ça, dans le noir. Le noir le plus total, le noir, décor nécessaire à la magie. Celui qu’on trouve quand on ferme les yeux pour mieux rêver. Ici, miracle du théâtre, on peut les garder ouverts et se souvenir, émerveillé, que cet art est fait pour ça : nous aider à nous échapper. On connaît tous, plus ou moins bien, l’histoire du capitaine Nemo et de son Nautilus nés […]
Et si on plongeait ? 20 000 lieues sous les mers, promis, mais avant ça, dans le noir. Le noir le plus total, le noir, décor nécessaire à la magie. Celui qu’on trouve quand on ferme les yeux pour mieux rêver. Ici, miracle du théâtre, on peut les garder ouverts et se souvenir, émerveillé, que cet art est fait pour ça : nous aider à nous échapper. On connaît tous, plus ou moins bien, l’histoire du capitaine Nemo et de son Nautilus nés de l’imagination fertile de Jules Verne. On se souvient des monstres marins qui hantent cette aventure. Soit parce qu’on a lu le livre, paru en 1870, soit parce qu’on a vu le film de 1954. Alors tous ceux qui n’ont pas encore vu cette pièce doivent se demander comment on peut retrouver ces sensations au théâtre. On les comprend, mais surtout on les rassure : tout est là. Le spectacle a été pensé par un duo, Christian Hecq et Valérie Lesort. Lui est acteur et metteur en scène, elle est metteuse en scène et plasticienne. Ensemble, ils ont imaginé le dispositif qui rend cette adaptation non seulement possible, mais aussi, et c’est encore mieux, poétique et réussie. Il s’agit donc d’un mélange de comédiens de chair et d’os et de marionnettes aussi sophistiquées qu’artisanales. Et, dans le noir le plus total, la féérique faune marine, colorée, spectaculaire, tout droit sortie d’un film d’animation, se met à flotter dans la salle avec une agilité fragile, aquatique et surprenante. Dans le fameux submersible,…
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