Avec le développement accéléré des technologies de l’information et de la communication depuis le début des années 1990, nous sommes entrés dans un système de surveillance généralisée. À l’échelle de la planète. On se demande pourquoi le pouvoir exécutif, comme récemment encore en France, cherche à faire voter des lois l’autorisant à accéder en temps réel aux téléphones et ordinateurs des citoyens. Grâce à des outils comme une carte bancaire et un téléphone mobile, les autorités peuvent reconstituer le trajet de […]
Avec le développement accéléré des technologies de l’information et de la communication depuis le début des années 1990, nous sommes entrés dans un système de surveillance généralisée. À l’échelle de la planète. On se demande pourquoi le pouvoir exécutif, comme récemment encore en France, cherche à faire voter des lois l’autorisant à accéder en temps réel aux téléphones et ordinateurs des citoyens. Grâce à des outils comme une carte bancaire et un téléphone mobile, les autorités peuvent reconstituer le trajet de tout individu à tout moment. Notre propension à faire confiance aux nouveaux outils pour nous déplacer, pour faire nos courses ou pour nous divertir nous place sous la coupe de grandes entreprises américaines, au premier rang desquelles les fameux Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), qui n’hésitent jamais à collaborer avec des régimes autoritaires, comme la Chine capitalistico--communiste pour restreindre les libertés des clients/citoyens afin de faire fructifier leurs affaires. Dans cette économie globale de la surveillance, l’intimité de la personne n’existe plus. C’est une marchandise pour les fournisseurs de technologie et une aubaine pour les services de police. C’est bien sûr pour notre bien, le pouvoir politique nous expliquant qu’il est nécessaire d’abandonner un peu de liberté pour davantage de sécurité, en particulier pour lutter contre le terrorisme. Une proposition douteuse car, comme le rappelait Benjamin Franklin : « Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté contre un peu de sécurité ne mérite ni l’un ni l’autre, et finit par perdre les deux. » De fait, la surveillance massive imposée…
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