Vue aérienne de la surface d’un lac sur la calotte glaciaire du Groenland. Les bandes blanches sont des « doigts » de glace qui ont regelé sur la surface plus froide de l’eau, à mesure que la température change au cours de la journée.
C’est la science qui m’a conduit en Arctique. Aux côtés des chercheurs avec qui j’ai voyagé, j’ai appris à différencier glace de mer et glace de glacier (l’une est faite d’eau douce, l’autre d’eau salée), à ne pas tomber dans une crevasse, sur quelle banquise je pouvais marcher en toute sécurité et à quel moment faire voler un hélicoptère.
Les rares jours où le ciel était dégagé, je regardais par-dessus les épaules des scientifiques et découvrais un monde qui semblait tout droit sorti de l’imagination. En regardant la calotte glaciaire du Groenland, je me pinçais pour être sûr que j’étais bien réveillé. Les blocs de glace tournaient sur eux-mêmes comme les rouages d’une horloge ; la banquise gémissait et se fractionnait, nourrissant un océan avide d’avaler les icebergs.
Pourquoi les scientifiques se rendent-ils en Arctique ? Parce que ce qui s’y joue dépasse les frontières de ce territoire. Le réchauffement de l’atmosphère ici a un impact sur le climat au sud. Une grande partie de notre météo est influencée par le refroidissement des courants océaniques lorsqu’ils rencontrent le froid du nord.
Cet endroit est devenu ma seconde maison et, paradoxalement, un lieu où je me sens en sécurité. Au milieu de ces paysages si vastes, j’ai trouvé une grande liberté.
Vue aérienne de la surface d’un lac sur la calotte glaciaire du Groenland. Les bandes blanches sont des « doigts » de glace qui ont regelé sur la surface plus froide de l’eau, à mesure que la température change au cours de la journée.
Vue aérienne des crevasses à la surface du glacier Kangerlussuaq, photographiée depuis un hélicoptère. Les scientifiques étudiaient sa surface mais l’endroit était trop dangereux pour atterrir.
Ce cercle parfait a été creusé par des dépôts charriés par les vents, ce qui a réduit l’albédo de la glace et favorisé la fonte. La boue qui s’accumule au fond du trou est appelée cryoconite. Elle absorbe davantage d’énergie thermique.
Un navire de recherche norvégien, le Lance, vu d’un hélicoptère en approche, transportant des chercheurs qui se relaient. Les scientifiques prévoient de vivre et de travailler à son bord pendant six semaines. C’est encore la nuit polaire à cette époque de l’année et les projecteurs du navire sont visibles dans l’obscurité. Le bateau est gelé dans l’océan Arctique, au nord de l’archipel du Svalbard. Des fissures appelées « chenaux » séparent les glaces flottantes les unes des autres.
Un glaciologue fixe une unité GPS à la surface d’un glacier. En comparant les points GPS sur la glace en mouvement lent avec des points fixes sur la roche environnante, les chercheurs peuvent prédire avec précision l’écoulement du glacier au fil du temps.
Vue aérienne de la langue glaciaire à l’extrémité du glacier Petermann sur la côte du Groenland, là où il rencontre l’océan. La faille a été remplie d’eau de mer et de morceaux de glace.
Vue d’un hélicoptère à 800 mètres au-dessus du bassin Kane, dans le nord-ouest du Groenland. Un navire semble perdu dans un champ de petits morceaux de glace de mer. Les scientifiques y étudiaient l’appauvrissement et la fonte de la glace de mer pendant la période estivale de l’Arctique.
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C’est la science qui m’a conduit en Arctique. Aux côtés des chercheurs avec qui j’ai voyagé, j’ai appris à différencier glace de mer et glace de glacier (l’une est faite d’eau douce, l’autre d’eau salée), à ne pas tomber dans une crevasse, sur quelle banquise je pouvais marcher en toute sécurité et à quel moment faire voler un hélicoptère. Les rares jours où le ciel était dégagé, je regardais par-dessus les épaules des scientifiques et découvrais un monde qui semblait tout droit sorti de l’imagination. En regardant la calotte glaciaire du Groenland, je me pinçais pour être sûr que j’étais bien réveillé. Les blocs de glace tournaient sur eux-mêmes comme les rouages d’une horloge ; la banquise gémissait et se fractionnait, nourrissant un océan avide d’avaler les icebergs. Pourquoi les scientifiques se rendent-ils en Arctique ? Parce que ce qui s’y joue dépasse les frontières de ce territoire. Le réchauffement de l’atmosphère ici a un impact sur le climat au sud. Une grande partie de notre météo est influencée par le refroidissement des courants océaniques lorsqu’ils rencontrent le froid du nord. Cet endroit est devenu ma seconde maison et, paradoxalement, un lieu où je me sens en sécurité. Au milieu de ces paysages si vastes, j’ai trouvé une grande liberté.
Vue aérienne de la surface d’un lac sur la calotte glaciaire du Groenland. Les bandes blanches sont des « doigts » de glace qui ont regelé sur la surface plus froide de l’eau, à mesure que la température change au cours de la journée.
Vue aérienne des crevasses à la surface du glacier Kangerlussuaq, photographiée depuis un hélicoptère. Les scientifiques étudiaient sa surface mais l’endroit était trop dangereux pour atterrir.
Ce cercle parfait a été creusé par des dépôts charriés par les vents, ce qui a réduit l’albédo de la glace et favorisé la fonte. La boue qui s’accumule au fond du trou est appelée cryoconite. Elle absorbe davantage d’énergie thermique.
Un navire de recherche norvégien, le Lance, vu d’un hélicoptère en approche, transportant des chercheurs qui se relaient. Les scientifiques prévoient de vivre et de travailler à son bord pendant six semaines. C’est encore la nuit polaire à cette époque de l’année et les projecteurs du navire sont visibles dans l’obscurité. Le bateau est gelé dans l’océan Arctique, au nord de l’archipel du Svalbard. Des fissures appelées « chenaux » séparent les glaces flottantes les unes des autres.
Un glaciologue fixe une unité GPS à la surface d’un glacier. En comparant les points GPS sur la glace en mouvement lent avec des points fixes sur la roche environnante, les chercheurs peuvent prédire avec précision l’écoulement du glacier au fil du temps.
Vue aérienne de la langue glaciaire à l’extrémité du glacier Petermann sur la côte du Groenland, là où il rencontre l’océan. La faille a été remplie d’eau de mer et de morceaux de glace.
Vue d’un hélicoptère à 800 mètres au-dessus du bassin Kane, dans le nord-ouest du Groenland. Un navire semble perdu dans un champ de petits morceaux de glace de mer. Les scientifiques y étudiaient l’appauvrissement et la fonte de la glace de mer pendant la période estivale de l’Arctique.
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