Vue aérienne de la surface d’un lac sur la calotte glaciaire du Groenland. Les bandes blanches sont des « doigts » de glace qui ont regelé sur la surface plus froide de l’eau, à mesure que la température change au cours de la journée.

Arctic Abstract

Nick Cobbing

C’est la science qui m’a conduit en Arctique. Aux côtés des chercheurs avec qui j’ai voyagé, j’ai appris à différencier glace de mer et glace de glacier (l’une est faite d’eau douce, l’autre d’eau salée), à ne pas tomber dans une crevasse, sur quelle banquise je pouvais marcher en toute sécurité et à quel moment faire voler un hélicoptère.

Les rares jours où le ciel était dégagé, je regardais par-dessus les épaules des scientifiques et découvrais un monde qui semblait tout droit sorti de l’imagination. En regardant la calotte glaciaire du Groenland, je me pinçais pour être sûr que j’étais bien réveillé. Les blocs de glace tournaient sur eux-mêmes comme les rouages d’une horloge ; la banquise gémissait et se fractionnait, nourrissant un océan avide d’avaler les icebergs.

Pourquoi les scientifiques se rendent-ils en Arctique ? Parce que ce qui s’y joue dépasse les frontières de ce territoire. Le réchauffement de l’atmosphère ici a un impact sur le climat au sud. Une grande partie de notre météo est influencée par le refroidissement des courants océaniques lorsqu’ils rencontrent le froid du nord.

Cet endroit est devenu ma seconde maison et, paradoxalement, un lieu où je me sens en sécurité. Au milieu de ces paysages si vastes, j’ai trouvé une grande liberté.

 

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C’est la science qui m’a conduit en Arctique. Aux côtés des chercheurs avec qui j’ai voyagé, j’ai appris à différencier glace de mer et glace de glacier (l’une est faite d’eau douce, l’autre d’eau salée), à ne pas tomber dans une crevasse, sur quelle banquise je pouvais marcher en toute sécurité et à quel moment faire voler un hélicoptère. Les rares jours où le ciel était dégagé, je regardais par-dessus les épaules des scientifiques et découvrais un monde qui semblait tout droit sorti de l’imagination. En regardant la calotte glaciaire du Groenland, je me pinçais pour être sûr que j’étais bien réveillé. Les blocs de glace tournaient sur eux-mêmes comme les rouages d’une horloge ; la banquise gémissait et se fractionnait, nourrissant un océan avide d’avaler les icebergs. Pourquoi les scientifiques se rendent-ils en Arctique ? Parce que ce qui s’y joue dépasse les frontières de ce territoire. Le réchauffement de l’atmosphère ici a un impact sur le climat au sud. Une grande partie de notre météo est influencée par le refroidissement des courants océaniques lorsqu’ils rencontrent le froid du nord. Cet endroit est devenu ma seconde maison et, paradoxalement, un lieu où je me sens en sécurité. Au milieu de ces paysages si vastes, j’ai trouvé une grande liberté.  

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