Le créateur d’Avatar fait partie de ces cinéastes qui testent et développent en dessins un imaginaire retranscrit plus tard sur pellicule. La Cinémathèque française met en lumière ces œuvres préparatoires. L’ultime scène du premier volet de Terminator combine tout ce que l’on peut attendre d’un bon film de science-fiction. L’héroïne – la belle Sarah Connor (Linda Hamilton, future épouse du réalisateur) – tente d’échapper aux griffes de l’affreux Terminator (un Arnold Schwarzenegger gonflé à la créatine, dont il ne reste que le […]
Le créateur d’Avatar fait partie de ces cinéastes qui testent et développent en dessins un imaginaire retranscrit plus tard sur pellicule. La Cinémathèque française met en lumière ces œuvres préparatoires. L’ultime scène du premier volet de Terminator combine tout ce que l’on peut attendre d’un bon film de science-fiction. L’héroïne – la belle Sarah Connor (Linda Hamilton, future épouse du réalisateur) – tente d’échapper aux griffes de l’affreux Terminator (un Arnold Schwarzenegger gonflé à la créatine, dont il ne reste que le squelette en métal). Le cyborg, très endommagé, rampe vers son ennemie pour la tuer, mais il ne l’atteint pas: il finit écrasé par une presse en métal que Sarah Connor actionne à distance, dans un dernier élan de survie. L’œil rouge du robot s’éteint. Les spectateurs reprennent leur respiration. Cette scène, mythique, a une origine inattendue: un dessin du réalisateur, James Cameron. La Cinémathèque française (Paris 12e) rapporte l’anecdote savoureuse dans le cadre d’une exposition dédiée au génie du cinéaste, par ailleurs dessinateur de talent. On y découvre ses croquis d’enfance, des reproductions de bandes dessinées gris-noir représentant fusées, squelettes, vaisseaux spatiaux… Déjà, l’univers du Canadien se déployait au crayon sur des feuilles de papier Canson. Déjà, il préférait ses dessins réalisés sur fond noir, qu’il jugeait « plus cinématographiques ». Le réalisateur canadien envisage la pratique du dessin comme un sas entre son imagination et ses longs métrages. L’exposition de la Cinémathèque a cette qualité: elle présente les dessins de Cameron comme les pages d’un journal intime…
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