Un mystère au tableau Ces derniers temps, il semblerait que nos grands écrivains se piquent de peinture au point d’en faire la matière première de leur littérature. Lors de la dernière rentrée, Grégoire Bouillier plongeait, avec Le Syndrome de l’Orangerie, dans les secrets de la «Sixtine de l’impressionnisme», les Nymphéas de Claude Monet. Aujourd’hui, c’est l’académicien Patrick Grainville qui se prête à l’exercice en tentant de percer à jour le peintre Théodore Géricault et son chef-d’œuvre nimbé de mystères, Le Radeau de la Méduse. L’histoire vraie qui inspira le tableau, la folie de son créateur, le basculement de la France dans le romantisme, on croque à pleine dent dans cette grande fresque du début du xixe siècle à l’appétit romanesque contagieux. La Nef de Géricault de Patrick Grainville, éd. Julliard, 320 p., 22,50 €. En librairies le 9 janvier. Meurtre, complot et alain delon Le destin tragique du cycliste Marco Pantani, la mort mystérieuse de Luigi Tenco, amant supposé de Dalida, la dérive inexorable de Laura Antonelli, icône du cinéma érotique italien… les personnalités troubles, les affaires restées sans réponse, voilà ce qui passionne Philippe Brunel. Dans Le Cercle des obligés, il se penche sur l’un des crimes les plus sulfureux des années 1960, le meurtre de Stevan Marković, garde du corps et ami d’Alain Delon, amant de sa femme aussi. Le monde du spectacle s’émeut sur fond de scandale, celui de la politique s’enflamme sur fond de complot. Grâce à un travail de…
