À travers deux textes, Olivier Rolin nous entraîne à la découverte d’îles et de villes plus ou moins lointaines. Sans se départir de son ironie et de son empathie. Attention: la guerre du Péloponnèse peut mener très loin, et c’est ce qui est arrivé à l’un de nos meilleurs écrivains, Olivier Rolin, lequel, ne pouvant être rémunéré pour sa préface aux œuvres de l’historien grec Thucydide republiées par les éditions de l’École de guerre, se vit offrir une croisière à […]
À travers deux textes, Olivier Rolin nous entraîne à la découverte d’îles et de villes plus ou moins lointaines. Sans se départir de son ironie et de son empathie. Attention: la guerre du Péloponnèse peut mener très loin, et c’est ce qui est arrivé à l’un de nos meilleurs écrivains, Olivier Rolin, lequel, ne pouvant être rémunéré pour sa préface aux œuvres de l’historien grec Thucydide republiées par les éditions de l’École de guerre, se vit offrir une croisière à bord d’un bâtiment de la marine, le Champlain, chargé de ravitailler les îles Éparses, confettis de l’empire colonial français dans l’océan Indien, où Paris maintient un petit contingent afin que ces îlots, en orbite autour de Madagascar, ne soient pas annexés à la faveur de la nuit. En plus de Vers les îles Éparses, les éditions Verdier ont le bon goût de republier en poche, du même Rolin, Sept Villes, recueil de pérégrinations d’un «amateur de choses révolues» à travers des cités chères à de grands écrivains: Prague (Kafka), Lisbonne (Pessoa), Alexandrie (Durrell), Trieste (Svevo, Rilke et Joyce), mais aussi Buenos Aires, La Havane et Léningrad. Mais revenons-en à nos confettis tropicaux. Parti de la Réunion, le Champlain fait escale à l’île Europa (30 km), puis mouille dans le port sud-africain de Durban le temps de laisser passer un cyclone, après quoi il retourne vers Europa, puis vers les îles Bassas da India et Juan de Nova. En peu de pages, Olivier Rolin fait cohabiter des registres et des thèmes…
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