À cheval sur l’Himalaya, au sud du plateau tibétain, le royaume du Mustang (désormais district administratif du Mustang, au sein de la République fédérale du Népal), est un territoire mythique. On y parvient depuis Katmandou, en atterrissant, après d’innombrables turbulences, au minuscule aéroport de Jomsom, ou par le poste-frontière de Tatopani et en suivant le cours de l’impétueuse Kali Gandaki.
Les visages qu’on découvre ici sont ceux de femmes, d’hommes et d’enfants du Mustang : celles qui s’accordent un moment de détente après des heures de marche le long des routes poussiéreuses, celles qui finissent de boire du thé au beurre de yack au milieu de l’après-midi avec leur lourd chapelet bouddhiste autour du cou, celles qui bercent leurs jeunes enfants avant d’embarquer dans un de ces bus surchauffés, celles qui préparent le repas du soir accroupies dans la cuisine, celles qui emmènent leur petit-fils au monastère écouter un saint-homme lire son interminable sermon, ceux qui méditent dans le vent et dont les cheveux sont fouettés par de petits drapeaux votifs, et celles qui, les yeux mi-clos, profitent de l’air frais sifflant à travers les vitres entrouvertes de l’autocar en direction de Muktinath ou la ville sacrée de Lo Montang…
Marcher au Mustang, c’est mettre ses pas dans ceux d’autres voyageurs, que leur séjour sur cette terre mystique soit réel ou fantasmé : Cendrars, David-Néel, Bouvier, Peissel, etc. Ils ont cherché, sans répit, Xanadu ou Shangri-La… Leurs livres en main, on imagine ces visages qu’ils ont pu croiser, ici ou ailleurs. Des sourires, des yeux (qui ont déjà vu mille aspects du monde), des peaux (jeunes ou usées par le soleil et le vent sec), des mèches (sombres ou blanches). Des vies du bout du monde.
Red in the corner,une Népalaise dans le bus à Tatopani.
Mère et son enfant à la descente du bus àJomsom.
Thé du soir à Ghasa.
Jeux de femmes à Yachebu.
La pluie à Tatopani.
Cavalier et motard, frères de la route, dans la cour d’un monastère.
Une Népalaise à Jomsom.
Méditation sur les bords de la Kali Gandaki.
Les yeux fermés, dans le bus pour Pokhara.
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À cheval sur l’Himalaya, au sud du plateau tibétain, le royaume du Mustang (désormais district administratif du Mustang, au sein de la République fédérale du Népal), est un territoire mythique. On y parvient depuis Katmandou, en atterrissant, après d’innombrables turbulences, au minuscule aéroport de Jomsom, ou par le poste-frontière de Tatopani et en suivant le cours de l’impétueuse Kali Gandaki. Les visages qu’on découvre ici sont ceux de femmes, d’hommes et d’enfants du Mustang : celles qui s’accordent un moment de détente après des heures de marche le long des routes poussiéreuses, celles qui finissent de boire du thé au beurre de yack au milieu de l’après-midi avec leur lourd chapelet bouddhiste autour du cou, celles qui bercent leurs jeunes enfants avant d’embarquer dans un de ces bus surchauffés, celles qui préparent le repas du soir accroupies dans la cuisine, celles qui emmènent leur petit-fils au monastère écouter un saint-homme lire son interminable sermon, ceux qui méditent dans le vent et dont les cheveux sont fouettés par de petits drapeaux votifs, et celles qui, les yeux mi-clos, profitent de l’air frais sifflant à travers les vitres entrouvertes de l’autocar en direction de Muktinath ou la ville sacrée de Lo Montang… Marcher au Mustang, c’est mettre ses pas dans ceux d’autres voyageurs, que leur séjour sur cette terre mystique soit réel ou fantasmé : Cendrars, David-Néel, Bouvier, Peissel, etc. Ils ont cherché, sans répit, Xanadu ou Shangri-La… Leurs livres en main, on imagine ces visages qu’ils ont pu croiser, ici ou…
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