L’entretien photographique : Frédérique Bel
Recueilli par Isabelle Lortholary / Photos Denis Meyer
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Recueilli par Isabelle Lortholary / Photos Denis Meyer
On l’a découverte en fausse ingénue dans la séquence La Minute Blonde sur Canal+ en 2004. Depuis, on l’a aperçue en garce du village dans Vilaine (2008), en catholique coincée dans L’Étudiante et Monsieur Henri en 2015, en serial killeuse transgenre dans La Mante en 2017 (rôle qui lui valut un tweet de félicitations de Stephen King himself), ou encore en avocate manipulatrice dans la série Profilages. Cette année, elle fut fille de bonne famille dans Qu’est-ce qu’on a tous fait au bon Dieu ? et nymphomane amoureuse d’un robot dans L’homme parfait. « Jouer des psychopathes, des transgenres ou des ravissantes idiotes est un chemin initiatique : je visite l’âme humaine et m’autorise des pensées et des sentiments humains que je m’interdis dans la vie, comme la jalousie. Mais les feindre m’amuse », confie-t-elle. Comédienne à part, Frédérique Bel alterne films d’auteur et comédies à succès : « J’ai un truc pour choisir mes films : je me tire les cartes. Cela permet d’être dans ce métier depuis vingt ans. » Dans la jolie cour pavée du JK Place à Paris, devant l’objectif de Denis Meyer et accompagnée de sa petite chienne Jonka, elle s’est prise au jeu des réponses à mimer. « Encore une ? »
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Remerciements à l’hôtel JK Place Paris, 82 rue de Lille 75 007.
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