L’entretien photographique avec Louis Bertignac
Isabelle Lortholary et Alexandre Isard
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Isabelle Lortholary et Alexandre Isard
Drôle de titre pour un album, mais qui va bien aux onze chansons personnelles qui composent Dans le film de ma vie. On y plonge. Il y a du rock, des guitares et des pianos, il y a des histoires qui regardent en arrière et d’autres qui vont de l’avant (Peut-être un jour), il y a de la nostalgie et de la gratitude pour une vie sur laquelle les fées se sont penchées. Il y a des amours et des ruptures (Avant qu’il soit trop tard). En guise de clip officiel, il y a même un film en Super 8 de sa famille et de ses premières tournées avec le groupe Téléphone, qu’il a cofondé en 1976. Enfin, il y a une femme importante – Laetitia, qui sera la dernière, précise-t-il de sa voix inchangée. On apprend beaucoup de choses dans ce nouvel album composé entre Londres, Hambourg, Nashville, Osaka et la France. « Je n’ai vraiment aucun regret, c’est ça le film de ma vie. La musique est la seule chose pour laquelle je me sois dépassé. Alors que je suis maladivement timide, pour elle j’ai tout osé. J’ai écrit Le Soir en pensant à ma femme, mais cette chanson pourrait s’adresser à la musique. Toutes deux m’ont énormément donné. » Louis Bertignac, 69 ans et l’allure presque fragile d’un ado, signe là des airs magnifiques, six ans après le succès des Insus au Stade de France. « Dans le film de ma vie pourrait être le dernier et il est pas mal, pour un dernier. Cela m’irait ». Dans le salon du 25hours Hotel, ce grand timide en noir n’a pas fui devant l’objectif d’Alexandre Isard.
Dans le film de ma vie, Universal Music, sortie le 2 juin. En tournée à partir du 10 juin jusqu’en décembre.
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