Avec Thomas Schlesser, chefs-d’œuvre à perte de vue

Dans son premier roman, l’historien de l’art
 entraîne Mona, fillette promise à la cécité,
à la rencontre des grands artistes.   Chez les Schlesser, curiosité, érudition joyeuse et transmission semblent être les maîtres mots. Quelques mois seulement après la parution du formidable Grand Carnet d’adresse de la littérature à Paris (éd. Séguier), flânerie passionnante et extrêmement documentée dans les lieux emblématiques de la capitale mondiale de la littérature, signée par le père, Gilles Schlesser, c’est au tour du fils, Thomas, d’occuper le haut de l’affiche avec une invitation au voyage romanesque à travers l’histoire de l’art. Cela fait déjà plusieurs mois qu’on entend parler des Yeux de Mona. En octobre dernier, le livre fut un véritable phénomène de foire. À Francfort, grand-messe de la littérature mondiale, il a attiré toutes les convoitises, tant et si bien qu’avant même sa publication française, en cette rentrée d’hiver, il est déjà en cours de traduction dans 26 pays.  Il faut dire qu’on a affaire ici à une aventure pas comme les autres: raconter les grands peintres, les artistes et leurs chefs-d’œuvre, à travers un roman. L’histoire de Mona, une petite fille de 10 ans atteinte d’une maladie qui la condamne à la cécité. Elle passera sa dernière année dans la lumière à arpenter le Louvre, Orsay et Beaubourg pour s’initier à l’art, en compagnie d’un professeur particulier qui n’est autre que son grand-père, Henry. 52 chapitres comme 52 semaines, 52 œuvres et autant de leçons de vie à tirer du pinceau des grands maîtres. Les Yeux de Mona est un roman didactique…