Comme beaucoup d’entre nous, il l’a connu, ce rythme éreintant du « métro-boulot-dodo ». C’est sans doute pour cette raison que Nicolas Mathieu en parle aussi bien dans ses romans. « Je l’ai fait, aller au boulot tous les matins, prendre le RER, aller à Châtelet à 7 heures du matin en ayant l’impression d’être du bétail. Cela provoque un sentiment très fort de réification. » Pour lutter contre les obligations quotidiennes, les livres jouent à ses yeux le rôle […]
Comme beaucoup d’entre nous, il l’a connu, ce rythme éreintant du « métro-boulot-dodo ». C’est sans doute pour cette raison que Nicolas Mathieu en parle aussi bien dans ses romans. « Je l’ai fait, aller au boulot tous les matins, prendre le RER, aller à Châtelet à 7 heures du matin en ayant l’impression d’être du bétail. Cela provoque un sentiment très fort de réification. » Pour lutter contre les obligations quotidiennes, les livres jouent à ses yeux le rôle de bouées de sauvetage. «Que la littérature puisse quelque chose contre cette sensation d’enfermement, cent fois oui. Mais l’on peut citer l’art en général.» À ses yeux, les romans ont la capacité de desserrer nos étaux réciproques. Petit tour d’horizon des livres qui lui ont permis de «rendre les coups et de nuire au temps qui passe». Correspondance de Gustave Flaubert « Il y a certains livres grâce auxquels j’ai pu me sentir un peu moins seul. Qui m’ont dit des choses que je n’entendais pas au quotidien alors que j’en avais besoin. Ça fait tellement de bien de se dire “mais lui là, il est d’accord avec moi au moins !” La Correspondance de Flaubert en représente un exemple parfait à mes yeux. Il y a eu plusieurs fois dans ma vie où je me suis senti vraiment acculé et très isolé, et ces lettres m’ont offert le sentiment de ne plus être seul. » Le Portrait de Dorian Gray d’Oscar Wilde « L’un de mes tous premiers souvenirs de lecture…
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