Auteur de bande dessinée avant tout, le réalisateur des Beaux Gosses n’en est pas moins admiratif des claques visuelles que lui ont mises Alien et le Dune de Denis Villeneuve. Comment êtes-vous passé du dessin à la réalisation ? Comme beaucoup de dessinateurs, je rêvais de pouvoir réaliser un film un jour. Mais autant je me suis battu pour réussir à publier des livres, autant je n’aurais pas eu le courage de lutter pour faire un film. C’est un […]
Auteur de bande dessinée avant tout, le réalisateur des Beaux Gosses n’en est pas moins admiratif des claques visuelles que lui ont mises Alien et le Dune de Denis Villeneuve. Comment êtes-vous passé du dessin à la réalisation ? Comme beaucoup de dessinateurs, je rêvais de pouvoir réaliser un film un jour. Mais autant je me suis battu pour réussir à publier des livres, autant je n’aurais pas eu le courage de lutter pour faire un film. C’est un milieu très dur, quasiment inaccessible. J’ai eu la chance que la productrice Anne-Dominique Toussaint me propose d’en faire un. Elle aimait mes bandes dessinées, et je n’ai pas vraiment eu à la convaincre, j’ai eu beaucoup de chance… Le cinéma m’est tombé dessus par hasard ! Être dessinateur vous aide-t-il à réaliser vos films ? J’ai toujours pensé que dessiner pourrait m’aider dans la mise en scène, pour les storyboards, etc. Mais la narration en bande dessinée n’a pas grand-chose à voir avec la narration cinématographique. Dessiner m’a surtout servi pour expliquer des choses aux équipes et aux acteurs, ou, dans le cas de mon second film, Jacky au royaume des filles, pour créer les décors, les costumes, l’univers du film… Mais pas vraiment dans la narration ou la mise en scène. Qu’est-ce que le dessin apporte à vos films ? C’est une question compliquée… Cela m’a peut-être évité pas mal d’explications stériles avec mes équipes. Plus facile d’expliquer les choses rapidement avec un dessin. Pour Les Beaux Gosses, je travaillais…
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