Réédité, le maître du thriller Eric Ambler nous entraîne dans les années 1930 de Milan aux Balkans dans deux romans hautement addictifs. L’économie européenne en récession, des puissances au bord du conflit, une industrie de l’armement qui engrange de juteux contrats… Pour un peu, on dirait notre époque. Ce sont pourtant les années 1930, vues par l’écrivain britannique Eric Ambler, fine plume du roman d’espionnage, salué en son temps par Graham Greene et Hitchcock. Les éditions de l’Olivier ont l’excellente […]
Réédité, le maître du thriller Eric Ambler nous entraîne dans les années 1930 de Milan aux Balkans dans deux romans hautement addictifs. L’économie européenne en récession, des puissances au bord du conflit, une industrie de l’armement qui engrange de juteux contrats… Pour un peu, on dirait notre époque. Ce sont pourtant les années 1930, vues par l’écrivain britannique Eric Ambler, fine plume du roman d’espionnage, salué en son temps par Graham Greene et Hitchcock. Les éditions de l’Olivier ont l’excellente idée de republier deux de ses œuvres, dans une traduction amplement révisée par Patricia Duez: Je ne suis pas un héros (1938) et Le Masque de Dimitrios (1939). Prenons le premier, dont le titre rappelle une chanson de Balavoine. Veillez à libérer complètement votre journée lorsque vous achèterez Je ne suis pas un héros. Si vous avez des rendez-vous, annulez-les car le livre vous happera. Il vous retiendra en otage aussi longtemps que vous n’aurez pas atteint la dernière ligne. En matière de roman d’espionnage, on frise la perfection. Ce n’est pas pour rien que John le Carré parlait à propos d’Ambler de « notre maître à tous ». Si vous avez des rendez-vous, annulez-les car le livre vous happera. En matière de roman d’espionnage, on frise la perfection. L’ingénieur britannique Nicolas Marlow est envoyé à Milan pour redresser la filiale italienne d’une firme de machines-outils liée au secteur de l’armement. Le voici plongé dans «cet asile d’aliénés que nous appelons l’Europe», en 1937, en pleine montée des périls. Pauvre homme,…
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