L’inimitable journaliste, écrivain et réalisateur, sort cet automne un nouveau livre. L’occasion de faire le point sur une vie faite de rencontres, de mots, et d’amour. Il est des vies qui en assemblent des milliers. « L’important c’est de faire les choses et d’aller voir », disait Brel. Plus que quiconque sans doute, Philippe Labro a suivi les conseils du chanteur. Il est allé voir, il a fait, et beaucoup de fois pour notre bonheur. Journaliste, auteur, parolier, réalisateur, […]
L’inimitable journaliste, écrivain et réalisateur, sort cet automne un nouveau livre. L’occasion de faire le point sur une vie faite de rencontres, de mots, et d’amour. Il est des vies qui en assemblent des milliers. « L’important c’est de faire les choses et d’aller voir », disait Brel. Plus que quiconque sans doute, Philippe Labro a suivi les conseils du chanteur. Il est allé voir, il a fait, et beaucoup de fois pour notre bonheur. Journaliste, auteur, parolier, réalisateur, il semble que toutes les vocations lui aient été accessibles. Au cœur de son œuvre littéraire, trône une phrase d’Aragon: « le roman consiste à brouiller les cartes ». Une citation qui épouse tout aussi bien sa vision du journalisme que de la littérature. « L’écrivain, comme le journaliste, écrit des textes, des portraits, des reportages. Il n’y a pas de différence entre les deux, à condition que le journalisme soit empreint de littérature. On ne perçoit pas de frontières lorsqu’on lit du Kessel ou du Gary. Le processus d’écriture est un processus de vision et d’observation additionné à l’imagination et à l’invention. » Comment dire que ses romans et ses chroniques sont le miroir de ses idées ! Si l’écriture lui a permis de mieux «se connaître, se comprendre, et s’accepter», c’est le métier de journaliste, dans lequel il se lance en 1957, qui lui a appris à tendre l’oreille à tout instant. « C’est comme être dans la nature. La meilleure façon de la comprendre, c’est de ne…
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