L’entretien photographique de Panayotis Pascot

Sophie Boutboul et Juliette Robert

Texte de Sophie Boutboul

Photos Juliette Robert

À 24 ans, Panayotis Pascot va jouer les dernières de son spectacle Presque à l’Opéra de Paris, le 15 janvier, un stand-up intime et touchant. « Avant d’entrer en scène, je me dis toujours : pour qui tu te prends ? », explique celui qui a commencé sa carrière d’humoriste par des chroniques au Petit Journal de Canal+.

Sur scène, il parle avec un humour vif et précis de ses parents, de sa psy, de l’amour, des stéréotypes de genre... Il assure avoir du mal à définir son spectacle, mais tente quand même : « C’est un témoin d’une période de ma vie, de questionnements, de doutes. C’est un gamin qui se cherche, une quête d’identité. Ce spectacle ne peut pas être plus moi. Et plus c’est personnel, plus ça devient universel puisque ça parle de cette pièce sombre qu’est la vie. » Dans cette exploration, il scrute également son rapport à la masculinité : « J’ai grandi dans un foyer où c’est hyper important, quand t’es un homme, de correspondre à une définition très claire. Je me disais : “Là, je pleure devant Titanic, est-ce que je suis ce qu’ils attendent d’un homme ?” J’espère que dans le futur t’auras plus besoin de te demander : est-ce que je suis à l’aise dans la représentation de mon genre ? De ne pas réussir à dépasser cette question, à embrasser la femme que je pensais aimer, ça m’a questionné sur l’homme que j’aurais aimé être. Grâce à ce spectacle cathartique, je ne me pose plus ces questions. » 

Ça fait quoi de jouer à l’Opéra de Paris ?

Ça fait quoi d’être devant une caméra comme comédien ?

Dans quel état d’esprit êtes-vous avant d’entrer sur scène ?

On vit dans un monde avec beaucoup de discours haineux, vous dites quoi à ceux qui les propagent ?

À quoi ça ressemblerait pour vous de perdre le contrôle ?

Panayotis Pascot sera bientôt à l’affiche de la nouvelle série d’Arte De grâce. Prochains objectifs : réaliser un long-métrage et écrire un deuxième spectacle.

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Texte de Sophie Boutboul Photos Juliette Robert À 24 ans, Panayotis Pascot va jouer les dernières de son spectacle Presque à l’Opéra de Paris, le 15 janvier, un stand-up intime et touchant. « Avant d’entrer en scène, je me dis toujours : pour qui tu te prends ? », explique celui qui a commencé sa carrière d’humoriste par des chroniques au Petit Journal de Canal+. Sur scène, il parle avec un humour vif et précis de ses parents, de sa psy, de l’amour, des stéréotypes de genre... Il assure avoir du mal à définir son spectacle, mais tente quand même : « C’est un témoin d’une période de ma vie, de questionnements, de doutes. C’est un gamin qui se cherche, une quête d’identité. Ce spectacle ne peut pas être plus moi. Et plus c’est personnel, plus ça devient universel puisque ça parle de cette pièce sombre qu’est la vie. » Dans cette exploration, il scrute également son rapport à la masculinité : « J’ai grandi dans un foyer où c’est hyper important, quand t’es un homme, de correspondre à une définition très claire. Je me disais : “Là, je pleure devant Titanic, est-ce que je suis ce qu’ils attendent d’un homme ?” J’espère que dans le futur t’auras plus besoin de te demander : est-ce que je suis à l’aise dans la représentation de mon genre ? De ne pas réussir à dépasser cette question, à embrasser la femme que je pensais aimer, ça m’a questionné sur l’homme que j’aurais aimé être. Grâce à ce spectacle cathartique, je ne me pose plus ces questions. » …

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