L’entretien photographique avec Claire Berest

Isabelle Lortholary et Alexandre Isard

Le couple rend-il fou ? C’est la question que pose Claire Berest dans son dernier roman, qui voit un homme basculer dans la démence Et se transformer en meurtrier de sa femme, entre un lundi après-midi et un samedi à l’aube. Depuis Mikado (récit d’une rencontre moins amoureuse qu’il n’y paraît), L’Orchestre vide (inspiré de sa relation avec le chanteur canadien Buck 65) ou Rien n’est noir (variation sur l’histoire d’amour de Frida Kahlo et Diego Rivera) – et malgré un détour à quatre mains avec sa sœur Anne dans le genre biographique pour Gabriële –, la romancière aime s’approcher au plus près du réel, comme avec une loupe, avec tous les outils et la fantaisie que la fiction lui permet. « Et quoi de mieux, pour motif obsessionnel littéraire, que cette idée folle qui veut que l’on décide, un jour, de se lier à une autre personne et de vivre avec elle chaque heure du quotidien dans le plus grand prosaïsme ! » s’exclame-t-elle. Il faut être dingue, oui, et ensuite endurant, conclut celle qui avoue être passionnée par les faits divers, genre noble dans la mesure où il permet d’épurer nos pulsions, précise-t-elle encore. Avec une extrême précision, L’Épaisseur d’un cheveu met en place le compte à rebours qui conduit Étienne Lechevallier à commettre l’irréparable. On ne voit presque rien venir, juste quelques grains de sable dans une mécanique conjugale bien huilée ; on pressent, mal à l’aise. À l’inverse de l’atmosphère glaçante de son livre, dans les bureaux de sa maison d’édition et sous l’objectif d’Alexandre Isard, l’auteure, elle, est bien en vie !

 

Votre première fois comme prof de français devant une classe de REP ?

 

La vie de couple ?

 

Claire Berest au ministère de l’Éducation nationale ?

 

Vous en nouvelle Marianne, emblème de la liberté pour représenter la République ?

 

Gardez-vous votre calme face au monde (des hommes) qui nous entoure ?

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Le couple rend-il fou ? C’est la question que pose Claire Berest dans son dernier roman, qui voit un homme basculer dans la démence Et se transformer en meurtrier de sa femme, entre un lundi après-midi et un samedi à l’aube. Depuis Mikado (récit d’une rencontre moins amoureuse qu’il n’y paraît), L’Orchestre vide (inspiré de sa relation avec le chanteur canadien Buck 65) ou Rien n’est noir (variation sur l’histoire d’amour de Frida Kahlo et Diego Rivera) – et malgré un détour à quatre mains avec sa sœur Anne dans le genre biographique pour Gabriële –, la romancière aime s’approcher au plus près du réel, comme avec une loupe, avec tous les outils et la fantaisie que la fiction lui permet. « Et quoi de mieux, pour motif obsessionnel littéraire, que cette idée folle qui veut que l’on décide, un jour, de se lier à une autre personne et de vivre avec elle chaque heure du quotidien dans le plus grand prosaïsme ! » s’exclame-t-elle. Il faut être dingue, oui, et ensuite endurant, conclut celle qui avoue être passionnée par les faits divers, genre noble dans la mesure où il permet d’épurer nos pulsions, précise-t-elle encore. Avec une extrême précision, L’Épaisseur d’un cheveu met en place le compte à rebours qui conduit Étienne Lechevallier à commettre l’irréparable. On ne voit presque rien venir, juste quelques grains de sable dans une mécanique conjugale bien huilée ; on pressent, mal à l’aise. À l’inverse de l’atmosphère glaçante de son livre, dans les bureaux de sa maison d’édition et sous l’objectif…

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